Devenir développeur freelance sans prendre de risques
La plupart des développeurs sont en CDI et profitent de tous les avantages qui vont avec : sécurité de l’emploi, ou pouvoir louer/acheter plus facilement par exemple.
Quitter ce confort pour devenir freelance peut faire douter, et c’est bien normal. Cependant, si vous faites les choses correctement, vous ne prendrez aucun risque ! Voici quelques conseils pour gérer cette transition de manière safe !
Table des matières
Trouver un client avant de quitter son emploi
Une des façons de se lancer sans prendre trop de risques est de trouver un client avant de quitter son emploi actuel. Pour ça, je vous laisse lire mon article sur cette thématique.
Ou alors, à la place de trouver un client, cela peut être une bonne chose de convaincre votre entreprise actuelle de devenir votre futur premier client. Si votre travail est apprécié, il est possible que votre patron vous propose de continuer à travailler avec vous une fois votre indépendance acquise !
Devenir freelance tout en gardant son CDI
Ce n’est clairement pas la meilleure solution, car elle est très difficile à gérer. Mais il est tout à fait possible de commencer à travailler en tant que développeur freelance tout en gardant la stabilité de son CDI. Cela veut dire, continuer à travailler dans votre entreprise actuelle, tout en travaillant pour des clients.
Pour ça, faites le nécessaire pour trouver un client. Une fois cela fait, vous avez plusieurs possibilités :
- Travailler les soirs et week-end
- Négocier avec votre entreprise actuelle pour passer à 4 voire 3 jours de travail par semaine, et travailler en freelance le reste de la semaine
Aucune de ces solutions n’est parfaite. Mais si vous voulez ne prendre absolument aucun risque, pensez à cette méthode. Toutefois, gardez aussi en tête que devenir développeur freelance n’est pas un si grand risque que ça…
Choisir le bon statut d’entreprise
Il est évidemment illégal d’encaisser des revenus via un travail de freelance sans les déclarer via un statut d’entreprise.
Dans les deux points précédents, après avoir trouvé son client, il faut créer sa structure. Vous vous en doutez sûrement, mais pour commencer, je vous recommande vivement de choisir le statut de micro-entreprise (ex auto-entrepreneur).
Très simple à gérer, elle permet de démarrer en douceur, certains gardent même ce statut sur le long terme. Vous pourriez être tenté de choisir une autre structure dès le début, mais je vous le déconseille. La limite de CA de 70k€ est déjà élevée, vous aurez largement le temps de voir venir le dépassement.
Ne pas démissionner
C’est une erreur que j’ai faite (pas la seule). Vous pourriez être tenté de démissionner de votre emploi actuel, pensant que vous aller trouver rapidement un client, et donc un revenu… Mais ce n’est pas non plus si simple. Un client ne tombe pas du ciel, surtout si vous êtes difficile comme moi.
Donc mon conseil : négociez une rupture conventionnelle de CDI. Vous aurez droit à des indemnités, et droit aux ARE de pôle emploi d’office, ce qui est non négligeable. De plus, vous pourrez demander une partie de vos droits au chômage restant en 2 versements pour vous aider à lancer votre entreprise. Je vous laisse faire vos propres recherches, mais ça vaut le coup…
Mettre de côté un peu d’argent
Et oui, que ça soit pour le lancement ou en cours d’activité, il faut prévoir les périodes creuses et les éventuels impayés !
Pour ça, je recommande d’essayer de mettre 2 à 3 mois de salaire de côté avant de se lancer en freelance. Ce n’est pas facile, certes, mais ça peut vous éviter bien des ennuis.
Démarrer son activité correctement
Le dernier conseil que je peux vous donner, c’est de penser à tout lors du lancement de votre activité. C’est facile de commettre une erreur, il faut donc faire attention…
Heureusement pour vous, j’ai déjà écrit un article qui résume tout ça !
Voilà, j’espère que cet article aura pu vous convaincre que devenir freelance est un grand pas, mais que les dangers sont limités si on fait les choses correctement !
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